mercredi 31 mars 2010

Le papillon de papier, Diane Wei Lang

Présentation de l'éditeur :
Pour sa deuxième enquête, Diane Wei Liang nous entraîne au coeur des " mystères de Pékin ", dans une Chine tourmentée par les fantômes du passé. Au fin fond de la province de Gansu, Lin, un prisonnier condamné à huit ans de travaux forcés pour avoir participé en 1989 à la manifestation de la place Tian'anmen, rentre chez lui, les idéaux brisés et l'esprit plein d'un désir de vengeance envers ceux qui l'ont trahi. Au coeur de la ville de Pékin, M. Peng, riche patron d'une maison de disques, engage la détective privée Wang Mei pour retrouver Kaili, une ravissante chanteuse à la réputation sulfureuse, disparue quatre jours avant. Dans les affaires de Kaili, Mei découvre des lettres d'amour adressées quelques années plus tôt à la jeune femme. Entre les pages de l'une des lettres est glissé un délicat papillon de papier portant la signature " L ". Des ruelles grouillantes de la Vieille Ville aux tripots mal famés de quartiers sordides, Mei suivra les indices semés par le papillon de papier, persuadée qu'il est le seul à pouvoir lui donner la clef de l'énigme...


Ce que j'en dis :
Un roman policier pas comme je m'y attendais. J'entends par là dans le sens classique.
Il y a une enquête mené par Wang Mei mais pour moi l'histoire se repose surtout sur le passé.
Le roman se partage en deux parties.

La première concerne surtout cette fameuse nuit tragique du 4 juin 1989 à la place Tian' anmen, Pékin. Les chapitres sont alternés entre deux voix : celle de Lin, qui purge sa peine pour avoir participer à la manifestation, et que nous suivrons lors de sa liberté. L'autre est celle de Mei. Très différente de sa soeur, et dont elle n'arrive pas à pardonner à leur mère un secret la concernant envers leur père. Les rapports entre elles paraissent un peu tendu. Puis M. Peng la contacte pour enquêter sur la disparition d'une chanteuse vedette. Mei enquête mais trouve très peu d'indices si ce n'est des lettres d'amour et ce papillon de papier. Nous pourrons alors facilement deviner leur provenance. Ces lettres d'ailleurs nous donneront une idée de comment cette personne était alors, une certaine image.
Quand à Mei, après lecture de ces lettres, elle se perdra dans ses pensées sur cette manifestation place de Tian'anmen, à son ancien amour, à la trahison de sa mère envers son père...

La deuxième partie, malgré que la chanteuse ait été retrouvé, et M. Peng faisant comprendre qu'il n'y plus besoin de suivre l'enquête, Mei décide qu'elle le fera pour elle-même. Elle a besoin d'en savoir plus. De plus certaines langues se délient et reconnaissent avoir menti. Puis elle aura une idée grâce à son assistant de comment tirer plus d'indices depuis ce papillon de papier et aura son idée.

L'auteure nous entraîne avec ses personnages surtout dans un passé douloureux, où le communisme battait à son fort, et, où certaines superstitions et traditions devaient être pratiquer discrètement car interdit. Un passé où les gens vivaient dans la peur et où ils préféraient trahir la confiance d'un proche, d'un ami pour être sûr d'échapper à ces camps de rééducation / de travail pour avoir aider le gouvernement, et être sur d'un avenir meilleur. Tout ça mêlé à une enquête, qui y mêle la trahison et la vengeance, dont on se fait assez rapidement une idée sur l'identité de L, mais les mots sont là. Ils nous font vivre une culture différente et un lourd passé.

Je remercie Blog-o-Book et les éditions Nil pour cette lecture en partenariat.

dimanche 28 mars 2010

La guerre des légumes, Peter Sheridan

Présentation de l'auteur :
Un dimanche soir, la paix et la sérénité qui règnent dans un couvent de Dublin sont troublées par l'irruption d'une femme. Philo, couverte de tatouages et pesant près de cent vingt kilos, cherche désespérément un refuge après avoir fui le domicile conjugal. Son goût pour le tabac, la bonne chère et les jurons ne fait pourtant pas d'elle la candidate idéale pour la vie contemplative. Mais Philo est désespérée... Une fois sous la protection des religieuses, elle reprend confiance et trouve sa place au sein de la communauté. Mais, tôt ou tard, il faudra bien qu'elle affronte son mari alcoolique, son fils délinquant et, surtout, le sombre secret qui la hante depuis des années. Un livre poignant et pourtant d'une irrésistible drôlerie.

Moi :
L'histoire se passe en 1997, dans le vieux quartier de Dublin des dockers. Une personne obèse frappe aux portes d'un couvent. C'est Philo, mère de cinq enfants qui cherche à échapper à ses problèmes en voulant être bonne sœur. En attendant, elle prend refuge chez les Sœurs dont la plupart l'adopte, particulièrement Sœur Rosaleen. Lorsque cette dernière lui explique qu'elles s'occupent des vieux au foyer, Philo réagit au quart de tour : hors de question pour elle de s'occuper d'eux.
Et pourtant, c'est grâce à elle que le foyer prendra une nouvelle ambiance, voir même si ce n'est mettre fin à la guerre des légumes.

Certes, le roman est centré autour du personnage Philo, mais celle-ci s'occupe souvent des affaires des autres, deviendra proche de ces deux vieux : Dina et Cap. Tout les deux sont maraichers depuis près de quarante ans, et malheureux en amour et se font la guerre des légumes comme tout le monde l'appel.

Un roman que j'ai apprécié, surtout pour le personnage de Philo qui malgré son physique semble très apprécié par certaines personnes. On revient sur son passé avec les violences conjugales, ses problèmes de relation avec son père, son problème de nourriture. Mais aussi de son future proche : assistante sociale, sortir ses gosses de l'orphelinat, etc.

En gros, c'est l'histoire d'un quartier avec sa vedette au centre de l'histoire, c'est comme que je le vois.
J'ai passé un bon moment avec ce roman.

jeudi 25 mars 2010

Frisson, Maggie Stiefvater

Présentation de l'éditeur :
Grace, 17 ans, vit dans une petite ville du Minnesota, aux abords d'une forêt. A 11 ans, elle s'est faite attaquée par une horde de loups mais a survécu malgré les morsures, sauvée par un des loups de la bande. Les années ont passé, et un lien étrange s'est créé entre la jeune fille et ce loup, souvent présent autour de la maison, comme pour veiller sur elle. Lorsque Jack, un élève de son lycée, est retrouvé mort suite à une attaque identique à celle de Grace, la ville lance des chasseurs à travers la forêt. La plupart des loups parviennent à échapper aux balles, mais pas celui de Grace. Grace trouve alors devant chez elle un jeune homme blessé au regard étrangement familier...

Moi :
Une histoire d'amour certes pour ados/ jeunes adultes entrainant deux mondes bien à part à travers deux voix.
Celle de Grace, 17 ans, qui s'est fait mordre par une meute de loups six ans plus tôt. Au lieu d'en être horrifié, de rejeter tout mal sur eux, elle est justement attirée par eux. En particulier celui avec les yeux jaunes, sûrement lié à un souvenir de son attaque. Puis il lui semble que toute la meute pratiquement ont regard humain. Impression ou tout simplement réalité ?
Ses parents sont là sans être là, ils passent toujours en un coup de vent. Elle les voit à peine. Ils paraissent indifférent à sa présence. Elle s'élève elle-même comme elle le dit.
Puis l'autre voix est celle de Sam. Sam qui observe sous une certaine forme Grace. Il se sent attiré par elle depuis un jour particulier, et ne cache pas sa stupéfaction lorsqu'il saura que malgré qu'elle ait été mordu, elle n'est jamais devenu l'une des leurs.

Leurs deux mondes se croiseront à la mort tragique d'un adolescent, tué par les loups. Grace est convaincu que son loup n'y ait pour rien. Puis elle sera témoin d'un fait concernant la meute. A qui en parler tellement ca a l'air fou, incroyable ? Elle en touchera deux mots à sa meilleure amie. Celle-ci aussi aime beaucoup les loups et ne veut en croire un mot de Grace.
Un autre fait fera que Grace et Sam entreront en contact...et encore, elle a dut mal en croire ses yeux. Alors débutera leur histoire d'amour mais en même temps un compte à rebours avec le temps : l'hiver approche à grand pas et ce n'est pas la bonne saison pour Sam. Chaque frisson peut coûter à leur histoire...

Un roman qui m'a pris dès la première page. Je ne sais comment décrire comment cette histoire d'amour m'a happé. Est-ce le fait qu'il est à deux voix, de deux personnes complétement différentes partageant la même peur ? Au début de l'histoire, l'obsession de Grace pour les loups, surtout pour celui aux yeux jaunes ?
Une chose est sur, j'ai eu dut mal lâcher ce roman, avec un temps contre la montre et qu'adviendra-t-il de leur histoire d'amour. Sans oublier les rebondissements qui m'ont encore fait accroché au livre.
A savoir que cela n'a rien à voir au loup-garou...du moins on est loin de la légende mythique.

mardi 23 mars 2010

Le cadeau du froid,, un conte d'Alaska, Velma Wallis

Présentation de l'éditeur :
Née en Alaska, dans une tribu athabaskane, Velma Wallis a été élevée dans les valeurs traditionnelles de son peuple, bercée des légendes transmises de mère en fille depuis des générations. Parmi elles, Le Cadeau du froid, dont Velma a choisi d'écrire le récit des années plus tard, pour rendre hommage à son peuple d'Alaska. Avec des mots simples et justes, elle rappelle l'importance de l'entraide, la richesse de l'expérience et l'incroyable pouvoir de la solidarité et de la volonté. Par sa sincérité, elle a touché plus d'un million de lecteurs dans le monde entier, faisant de cette légende de courage et de survie un texte universel, qui sait nous rappeler l'essentiel.



Mon petit mot à moi :
Je viens juste de finir cette belle histoire, ou plutôt ce conte car cela a été raconté de génération en génération dans le peuple Gwich'in.
Une belle leçon de vie. C'est pas facile d'en parler sans en gâcher la lecture à ceux qui souhaitent le lire.

Pour en faire un résumé court, je dirais juste que cela se passe durant un rude hiver parmi le peuple Gwich'in. Le chef de la tribu, touché par la famine, décide d'abandonner les deux plus vieilles femmes. Cela se faisait alors dans ces tribus, ce n'est pas la première fois que je lis quelque chose là-dessus, il me semble que c'était dans "Le chemin des âmes" qui se déroule dans le Canada, si ce n'est dans l'Alaska. Des fois la famine et la peur pouvaient entraîner à un autre geste...

Donc voilà ces deux vielles femmes, de 75 et 80 étés, qui se retrouvent seules, dans le froid, avec peu de provisions. Elles auraient put tomber dans le désespoir. Mais non. Malgré leur grand âge, elles décident de se battre pour leur propre survie. Cela leur coûtera des forces mais l'instinct de vie est là. L'une d'entre elles est plus optimiste et encourage son amie, et décide de prendre leur destin en main. Elles reprennent confiance en elles, apprennent à se connaître, etc.

Pour la suite, je n'en dirais pas plus. La quatrième couverture décrit très bien le contenu de ce conte et la façon dont il a été écrit.


Un livre que je recommande à lire pour en apprendre non seulement une leçon mais aussi un beau voyage à travers une autre culture dans le passé.


Extrait :
"- Le temps pour nous de quitter ce monde n'est pas proche, ajouta-t-elle rapidement quand son amie leva sur elle des yeux pleins de panique. Mais nous mourons à coup sûr si nous restons ici immobiles. Cela leur donnerait raison, quand ils nous accusent d'impuissance. Ch'idzigyaak écoutait avec désespoir. Comprenant que son amie était dangereusement proche d'accepter le froid et la faim qui la conduisait à la mort, Sa' parla de façon plus pressante : "Oui, dans leur esprit, ils nous ont condamnées à mourir ! Ils pensent que nous sommes trop vieilles et inutiles. Ils oublient que nous aussi , nous avons gagné le droit de vivre ! Je dis donc que si nous devons mourir, mon amie, que ce soit en luttant et pas assises."

dimanche 21 mars 2010

Confession of an ugly stepsister, Gregory Maguire

Un peu feignante de traduire la présentation de l'éditeur. Donc j'ai fait de mon mieux pour résumer l'histoire :s

C'est en lisant les critiques anglaises que j'ai eu envie de lire ce roman.
Redécouvrir Cendrillon sous une autre version, surtout sous un autre point de vue d'une autre personne : une des belles sœurs de Cendrillon.
L'histoire prend place dans les Pays Bas du XVII ème siècle, où les tulipes étaient alors le début des affaires commerciales.
L'arrivée d'Angleterre de Magareth et de ses deux filles, Ruth et Iris, qui ne sont pas belles à voir -dont l'ainée est muette, si ce n'est pour dire une simplette, une idiote - décide de revenir dans son pays d'origine après la mort de son mari et échapper à une mort éventuelle en restant là-bas. Mais voilà qu'elle apprend une fois sur place, qu'elle n'a plus de famille là non plus.
Par certaines circonstances, elles travailleront dans une famille qui commence à prospérer au commerce de tulipes. Là, on pourra vite comprendre que Clara, la fille de cette famille, sera notre Cendrillon. Clara est une fille très renfermé, capricieuse dont sa mère lui cède tout. Sa mère d'ailleurs la surprotège. Lorsque celle-ci meurt et que Margareth tient la maison, tout change.

Dans l'histoire classique, les belles sœurs paraissent méchantes et Cendrillon est la victime. Mais ici, c'est le contraire. Clara décide d'elle même d'âtre Cendrillon, quand à Iris qui doit déjà aider sa mère dans les taches ménagères , doit s'occuper en plus de sa sœur et doit faire plaisir à Clara qui a été gaté et vit dans son monde étant persuadé qu'elle est une changeling.
Quand à Iris, elle se passionne pour la peinture et est sous le charme de l'apprenti du maitre qui a eu la bonté, ou pitié, de les héberger lorsqu'elles étaient à la rue. Elle qui est si vilaine à voir, fera-t-il attention à elle ? Ou regardera-t-il plutôt Carla ?
Bien sûr à la fin on retrouve le passage du bal, et du pantoufle dont le prince cherchera à trouver la personne.

C'est une lecture qui m'a été sympathique mais cela m'a pris un peu de temps pour entrer dans l'histoire (150p) avant que ca devienne intéressant . Le point positif de ce roman est qu'on redécouvre ce conte sous un nouveau jour.

Malheureusement pas encore traduit en français.

jeudi 18 mars 2010

Red Garden tome 1 et 2, Gonzo et Kirihito Ayamuarao

Je voulais juste dire deux petits mots rapidement sur cette série de manga que j'ai découverte. J'apprécie aussi bien le texte, qui me change de ce que je lis en manga, que le graphisme.
Tome 1 :
L'histoire se passe à New York. Quatre jeunes filles se rapprochent suite de la perte d'une amie qu'elle avait en commun, Lise. Il semblerait qu'elle se serait suicidée. La police enquête sur cette série particulière et commence à se poser des questions.
Kate, Rachel, Rose, Claire se connaissent juste de vue pour s'être croisé dans les couloirs de leur lycée. Lorsque l'histoire débute ces quatre lycéennes ne se souviennent pas de ce qu'elles ont fait la nuit précédente. Le soir même, elles se retrouvent après avoir suivi comme par hypnose des papillons qui les amènent dans un jardin. Là, elle rencontrent deux personnes qui leur expliquent qu'elles sont mortes la veille au soir et que pour continuer à vivre, chaque jour qui leur ai donné, elles doivent se battre contre des personnes, qui se transforment en monstres, jusqu'à la mort de celle-ci.
Elles découvriront d'une certaine façon comment leur est venu la mort et réaliseront alors ce que cela implique.



Tome 2:
Kate, qui est le personnage principale de cette série, découvrent un autre groupe de jeunes filles comme elle lors d'une bataille. Elle découvre aussi un secret que lui cachait sa défunte meilleure amie Lise et comprend mieux certaines de ses paroles. On apprend un peu plus sur la famille de ces personnes que les filles combattent, ainsi que le virus qui les transforme en monstre. De plus dans ce tome, deux d'entre elles se posent la question si cela vaut le coup de se battre. Elles ne ressentent plus la force, se remettent en question sur leur existence, pensent à leur proches, etc. Arriveront-elles seulement à trouver la force de continuer ?

Et là j'attends avec impatience de recevoir les volumes prochains.







mercredi 17 mars 2010

La belle chocolatière, Bernadette Pécassou-Camebrac

Présentation de l'éditeur :
En ce milieu du XIXe siècle, à Lourdes, dans les milieux aisés, la science a pris le pas sur la foi. La bourgeoisie ne jure plus que par les « scientifiques », même si elle ne manque pas de se montrer à l'église chaque dimanche. Au Café Français, Louis Pailhé, pharmacien et chocolatier, disserte volontiers sur les mérites de Pasteur. Mais il ne se doute pas que Sophie, sa femme, vit une grande passion avec un bel hussard ténébreux. Pas plus qu'il n'imagine que l'apparition de la Dame blanche à la jeune Bernadette Soubirous puisse bouleverser l'avenir de la ville...


Moi:

Deuxième roman que je lis de cette auteure et je dois dire que celui-ci ne m'a pas autant captivé que "
L'impératrice des roses".

L'auteure s'est inspirée de personnages et de faits réels. Pour les personnages, je ne vois pas qui sauf pour la famille Soubirou, dont leur fille Bernadette voit l'apparition de la Sainte Vierge.

Un roman remplit de personnage féminin et de leurs conditions selon leurs statut de société.
Il y a celles qui sont pauvres et ne mangent pas à leur faim, le chômage fait ravage et leurs maris passent la plupart de leur temps au cabaret dépenser le peu qu'ils ont gagné.
Il y a Antoinette, couturière, qui est entre les deux sociétés et espère se faire une place auprès de la bourgeoisie et est prête à aider les plus démunis qu'elle.

Il y a Sophie, la belle chocolatière, bourgeoise extravagante, qui dépense sans compter, qui aura pour amant un hussard et en fera une dépression lorsque celui-ci partira. Mais en même temps quelque chose en elle changera, tellement elle souhaite être plus proche de son amant, qu'il pense du bien de ses actions...
Et il y a Lucile, pauvre qui vit dans les bas rues de Lourdes, qui doit se lever tôt le matin pour travailler et avoir une maigre pitance. Et pourtant elle trouvera une place prestigieuse au café où elle découvre un nouveau univers où la méchanceté, la rancœur des hommes de la bourgeoisie l'effrayeront. Elle qui pensait que le fait de vivre dans de belles maisons, les gens sont heureux s'apercevra vite du contraire.
Toutes ces femmes (et bien d'autres) s'entre croiseront, s'aideront, changeront pour certaines d'entre elles. Surtout au moment où il y a cette rumeur sur la place publique concernant Bernadette Soubirou et ce qu'elle a vu.


La lecture s'est faites doucement mais pas aussi intense. On y retrouve à la plume de l'auteure, les descriptions de vie différente de l'une des autres que j'ai bien aimé. Surtout lorsque par exemple Sophie ce rend compte comment vivent les pauvres et ce qu'ils subissent alors qu'elle et les siens se pavanent et mangent à volonté.

Mais je reste sur ma préférence pour le roman du même auteur cité ci-dessus.

dimanche 14 mars 2010

Peter Pan, James M. Barrie

Présentation de l'éditeur :
Peter Pan enlève Wendy et ses frères. Il les conduit au Pays Imaginaire où il règne en maître sur les enfants abandonnés. La lutte contre le Capitaine Crochet est sans merci. La jalousie de la fée Clochette est sans pitié pour Wendy... Et le dévouement de Wendy pour les enfants sans mère est sans limite.



Moi :
Je ne pense pas avoir besoin de présenter l'histoire - même si elle diffère de celle que nous connaissons via Walt Disney - ou ces personnages.
Cela faisait un petit moment que je voulais le lire. En fait chaque fois après avoir visionné le film "Neverland" qui retrace la vie de l'auteur (avec quelques petites libertés) et comment est né la pièce de théâtre Peter Pan and Wendy.
Pour moi l'histoire est loin de celle du dessin animé des grand studios.
Peter Pan m'a parut égoiste, méchant, si ce n'est par moment semi-dictateur. Même les enfants perdus ont peur de sa réaction suite à un malentendu... La plupart du temps il souhaite la bagarre aux pirates, si ce n'est de tuer le capitaine crochet ! De plus il a mauvaise mémoire et par moment confond la réalité et la fiction/faire semblant.

Quand à Wendy (personnage qui m'a beaucoup plus sûrement pour sa sagesse) elle se rend compte pourquoi Peter l'a amené sur l'île : il manque aux enfants perdus une mère. Elle en sera comme une pour eux. Sans parler de ses plus jeunes frères qui commenceront à oublier leurs vrais parents, les Darlings, parents pauvres mais toujours heureux et souriant - du moins pour la mère- et leur fameuse nounou plus que particulière Nana qui n'est d'autre qu'une chienne.


Un roman qui m'a beaucoup plus et touché par certaines phrases.
Peter Pan n'existe et n'apparaît qu'aux enfants qui croient en lui. Toute comme les fées. C'est un enfant qui ne veut certes pas devenir un homme car cela veut dire oublier son enfance, prendre des responsabilités...et pourtant à mes yeux par moment il agissait tel un petit homme. Peut-être que j me trompe sur ce dernier point. Je serais ravie de partager des avis avec d'autres lecteurs qui l'ont lu. Mais là où je fut surprise c'était son opinion concernant sa mère et celles des autres en générale.
Mon dernier mot concernant ce roman, je dirais qu'on a tous en nous un petit peu de Peter Pan... Un roman que je recommande, ou à relire, de plus il ne contient pas beaucoup de pages.

A savoir (je trouvais ca sympa à savoir :p)
Comme je l'ai écrit plus tôt Peter Pan était tout d'abord une pièce de théâtre et que suite à son succès James M; Barrie l'a retranscrit sous forme de roman en y ajoutant les pirates (pour la pièce de théâtre cela n'aurait pas été facile à gérer pour les décors).

Mais surtout, en 1929, l'auteur donnait tout ses droit d'auteur sur ce roman à Great Ormond Street Children's Hosptal tant que cet hôpital existe.


Quelques citations du roman :
«Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire se brisa en un million de morceaux, et ils sautèrent un peu partout. Ce fut l'origine des fées.»

«Chaque fois qu’un enfant dit : “Je ne crois pas aux fées”, il y a quelque part une petite fée qui meurt.»

vendredi 12 mars 2010

La fôret des Damnés, Carrie Ryan

Présentation de l'éditeur :
Mary vit dans un village entouré de grillage. Derrière, les “damnés”, revenus de la mort, rôdent dans la forêt, avides de chair humaine. Pas question de s’aventurer dehors, pourtant Mary rêve d’ailleurs, s’interroge sur le reste du monde (d’autres groupes ont-ils survécu au “Retour”, cette infection qui fait revenir les morts sous forme de zombies ?), voudrait tant découvrir ce mythique océan dont lui a parlé sa mère et dont l’existence incertaine la fascine. Recluse chez les Soeurs qui dirigent la petite communauté d’une main de fer, Mary vit une passion interdite avec Travis, le fiancé de sa meilleure amie. Un jour, les “damnés” traversent le grillage et attaquent. C’est l’hécatombe. Jed, le frère de Marie, doit abattre sa femme, Beth, mordue par un “infecté”, pour lui épargner le sort de zombie. Idem pour Travis que Mary doit tuer aussi. Mary se retrouve finalement seule. Effondrée, elle garde espoir : elle sait qu’il y a eu d’autres survivants au “Retour” et, qu’au bout du chemin, il y a l’océan...



Moi :
J'avais lu des avis très positifs sur ce roman pour ados et par chance il était à la bibliothèque que je me suis procurée immédiatement.


La narratrice est Mary. Nous ne connaissons pas l'année mais je dirais que c'est dans un futur proche. Mary vit dans un petit village régit par les Soeurs qui savent toujours le mieux, des gardiens qui protègent les villageois et puis derrière cette grande clôture se trouve la forêt des damnés (ou alors en anglais : la foret des mains et dents qui correspond aussi bien). Forêt qui porte bien son nom lorsqu'on sait ce qu'elle contient.

L'ambiance me faisait rappeler à celle du film "Le village" : passer outre la clôture c'est la mort assuré. Il n'y a rien en-dehors du village que cette immense forêt.
Et pourtant, je fut captivée par cette lecture.
Dut à certaines circonstances, Mary se retrouve parmis les Soeurs. Elle se posera rapidement des questions sur elles, sur ce qu'elles peuvent bien cacher. Mais là où l'intrigue commence, c'est avec l'arrivé de cette étrangère par une nuit d'hiver. Mary comprendra vite que les Sœurs en gardent le secret. Pour quel raison ? Mais surtout qui est cette jeune fille, Gabrielle ? D'où vient-elle puisque les Soeurs n'arrêtent pas de dire qu'ils sont les seuls survivants du virus ? Tant de questions pour Mary sans réponse. Ca lui devient frustrant, ainsi que pour nous.
Un autre fait encore fera en sorte que Mary et d'autres jeunes personnes s'exilent de leur village. La peur est là. Le désespoir aussi. Mais Mary se souvient de quelques indices indiquées par cette étrangère. Elle souhaite tellement savoir d'où elle vient et ses secrets qu'elle y entraine les autres à leur insu...

Un roman que j'ai dévoré aussi bien pour l'intrigue (après tout, y-a-t-il d'autres villages, que cachent les Soeurs, est ce que Mary réussira à atteindre son but ?) que pour le personnage de Mary auquel je me suis attachée. Bien sûr il y a une once d'amour durant toute l'histoire. Durant la lecture, j'ai eu bien des fois peur pour elle : qu'elle se fasse contaminer, mourir. Des fois il faut prendre des décisions qui ne sont jamais facile).
Et puis, après tout, dans ce genre de roman (horreur, thriller) ca ne se termine pas tout le temps forcement bien.

De plus ca change des histoires de vampires qui envahissent les rayons de nos librairies :)
Et je pense que les ados (les filles du moins) pourraient avoir quelques frissons en lisant l'aventure ou mésaventure de Mary.

mardi 9 mars 2010

Une âme de trop, Brigitte Aubert

Présentation de l'éditeur :
Elvira, infirmière quadragénaire, accuse le coup : elle ressemble fort aux trois femmes sauvagement dépecées au cours des deux dernières semaines. Pire, les victimes sont en lien avec l'hôpital où elle travaille. En proie à une terrible angoisse, Elvira garde son couteau en poche et reste cloîtrée dans son appartement. Est-ce que l'inspecteur Alvarez prendra cette affaire au sérieux avant qu'il ne soit trop tard?

Ce que j'en dis :
Auteur que je connais et dont j'apprécie en générale ces romans.
Mais là, je fus déçu dès le départ. Dès le début de ma lecture j'avais deviné qui était le tueur. J'aurais très bien pu aller voir directement à la fin du livre pour en voir confirmation. Mais ne sait-on jamais que je me sois trompée...d'un autre côté c'était assez cliché. Mais je l'ai lu et j'étais surprise par la fin avec son dénouement !
Elvira ne supporte pas d'être loin de chez elle, ne serait ce que d'être à l'extérieur. Elle sous-loue à un collègue l'appartement de dessous chez lui. L'histoire, c'est elle qui la raconte sous forme de journal. Elle passe beaucoup de temps sur les chats. (D'ailleurs l'auteur nous fera rappeler à travers ce personnage l'importance du pseudo mais aussi es danger des forums et chats, on ne sait jamais sur qui on tombe).
Elle commence avec le premier meurtre. Avec ses relations de travail elle arrive à avoir des infos. Mais voilà qui semblerait que quelqu'un l'espionne, s'introduit chez elle à son insu. Serait-ce le tueur ? Un de ses amants virtuelles ?
Elle commence à se faire des idées à en devenir parano.

Comme je l'ai dit plus ci-dessus, malgré que j'ai su dès le début le tueur, je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement. Un très bon thriller du point de vu psychologique si on ouvre bien les yeux et on est bien attentifs aux mots :-)

lundi 8 mars 2010

Les tribulations d'une caissière, Anna Sam

Présentation de l'éditeur :
Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d’une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s’appelle Anna Sam, qu’elle est titulaire d’une licence de lettres et qu’elle n’a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.


Moi :
Avant qu'elle ne publie son livre, je la lisais déjà sur son
blog. J'avais été caissière le temps de quelques mois et j'aimais sa façon de décrire ce travail, les témoignages des deux cotés, etc.
Lors de sa sortie, je ne me suis pas précipité dessus, et non plus lorsque j'avais vu sur le site de la bibliothèque d'Helsinki.
Mais voilà que lorsque je suis allée à la biblio de ma commune voir ce qu'il y avait de nouveaux en titres français, je l'ai vu. Puis je l'ai feuilleter et je me suis dit que cela ne me coutera rien d'essayer de le lire.
Anna raconte très bien ses tribulations ( pour certaines d'entre elles avec un peu de cynisme) que toutes caissières reconnaitrons parce que cela nous ai au moins arrivé une fois. Des choses déjà vu, et qui sur le moment a été pénible mais lors de la lecture a su me tirer un sourire.
Des sourires, ca il y en a eu lors de cette lecture qui tombait bien : je cherchais à penser un moment, sans prise de tête.
Un livre qui se lit vite toutefois.
Et si les clients le lisaient, se reconnaitront-ils dans l'une des catégories décrite ?
J'ai vu que Anna en avait écrit un deuxième : conseils d'ami à la clientèle. D'après le peu de critiques que j'ai lu, pas très positif mais comme il est à la bibliothèque, je l'emprunterais et je verrais bien.

samedi 6 mars 2010

16 Lunes, tome 1, Kami Garcia - Margareth Stohl

Présentation de l'éditeur :
J'ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os dans au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse.
Si j avais su qu'en même temps que cette fille, dont j allais tomber éperdument amoureux, surgirait aussi une malédiction... Nous étions menacés. Et cette fois, j allais devoir la sauver... L'amour sera-t-il plus fort que le destin ?


Ce que j'en dis :
Lu en anglais mais c'est la couverture en version française qui avait attiré mon attention.

J'avais lu un ou deux commentaires le comparant à la saga Twilight et pour moi ca n'a rien en voir. Bien sûr, nous retrouvons deux ados dont l'un d'entre eux est différent des autres.

Au mot lune, j'avais pensé à "loup-garou"...


Le narrateur, Ethan, - ce qui est rare je trouve chez les romans d'ado - est une jeune garçon de 16 ans qui habite dans le sud de la Caroline. Toutes les familles se connaissent et tout le monde connait les derniers potins, et sans oublier surtout le téléphone arabe qui marche à la perfection.
Il fait de drôle de rêves incluant une fille de son âge qui n'a jamais racontré. Puis il y a cette chanson qui n'arrête pas de la hanter : 16 lunes.
La rentrée scolaire reprend et toute parait normal s'il n'y avait cette nouvelle élève : Lena. Mais voilà, Lena a pour famille celle que les autres de la commune n'apprécie guère : la famille Ravenwood. La nièce de l'homme que personne ne voit jamais : un fou, un lunatique vivant dans une maison hantée.

Ethan reconnait Lena comme la fille de ses rêves. Il va chercher à s'approcher d'elle et à mieux la connaitre. Mais il ne pensait pas tout ces secrets que la famille de Lena cache. Sur ceux, je n'en dirais pas plus pour éviter de vous gâcher la lecture. Ce que je dirais c'est que c'est un livre remplit de magie, qu'elle soit blanche, noire, voodoo , sortillèges,...

Tout ado pourra se reconnaitre éventuellement dans le personnage de Ethan dans le sens où il n'a jamais déménagé, habite dans une bourgade où tout le monde se connait et où un de ses parents y a grandit, etc. Ou bien dans celui de Lena : arrivée dans une ville où on est inconnu, on a dut à se faire accepter par les autres et on est méprisé à cause d'un nom de famille. (Dans tout les cas, et c'est mon opinion, je me suis reconnue dans l'un des personnages, et j'ai trouvé la description des sentiments très semblable à celles que j'ai eu ado :p )

Une lecture que j'ai bien aimé, au fil de ma lecture je souhaitais savoir ce qu'il va arriver à Lena à la fin. Surtout qu'en quatrième de couverture anglaise, il est écrit "in the end there is a grave." Puis, il y a les paroles de cette chanson 16 Lunes qui n'arrêtent pas de changer selon les circonstances et qui sont mystiques... Les personnages sont intéressant ainsi que les secrets qu'on découvre tout en même que Ethan.

Vous trouverez ici le site du roman où vous pourrez écouter la chanson 16 moons, et voir la bande annonce concernant le roman.

mercredi 3 mars 2010

L'heure de l'ange, Anne Rice

Présentation de l'éditeur :
Lucky, Toby ou encore Tommy... son nom importe peu. L'important, c'est sa discrétion, son professionnalisme, sa compétence à exécuter froidement les cibles qu'on lui désigne. Après un contrat particulièrement éprouvant, Lucky est abordé par un mystérieux inconnu, un certain Malchiah. Ce Malchiah sait tout de lui, dispose de pouvoirs stupéfiants, et prétend être son ange gardien. Il lui offre de racheter ses crimes, en sauvant des vies plutôt que de les prendre, et lui propose un bien étrange marché : Lucky se retrouve au Moyen Age, où il doit aider une famille juive accusée de meurtres rituels. Est-ce une chance, un rêve ou un cauchemar ?

Moi :
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu cette auteur ( quatre ans au moins).
Comme l'a écrit un jour Heureuse sur une de ses critiques, il y a des livres dont on veut parler et il en est pas facile. C'est un peu le cas pour moi avec celui-ci. Donc veuillez m'excuser d'avance si ca fait un peu brouillon.


Ici, l'auteur, comme l'indique le titre, change de registre après les vampires, et, les sorcières. Ici, ceux sont les anges qui ont leurs place.

Elle prendra pour personnage principal un jeune homme de 28 ans qui n'utilise jamais sa vraie identité puisqu'il est tueur à gage.
Cela va faire une dizaine d'années qu'il exerce ce métier. Et pourtant, il voue une grande foi au Seigneur. (Un des thème éloquent du roman d'ailleurs : la Foi. Avec passion. ) Lucky, malgré sa foi s'éloigne de Lui comme il le dit, et pourtant ne cesse chercher réconfort dans les prières. Il aimerait tellement changer, se repentir.
Alors lui apparait Malchiah. Lucky n'y croit pas malgré tout les ouvrages qu'il a lu sur les être comme Malchiah. Pourquoi se présente-t-il à lui ? est-il mort ? Non, seulement pour que Lucky puisse se repentir en lui confiant une mission.

C'est à travers les yeux de Malchiah que nous en saurons plus sur le passé de Lucky et pourquoi il est ce qu'il est aujourd'hui.

Ce que je peux dire sur ce roman est que oui c'est bien du Anne Rice. Et pourtant je m'attendais à autre chose. Il me semble qu'il y manque quelque chose, tel un ingrédient, mais quoi? Aurait-elle du développer un peu plus une partie de ce roman ? Je ne sais pas. Cela ne m'a pas empêché d'aimer le roman d'une certaine façon. Certes, on y parle beaucoup de Foi mais l'auteure l'y décrit d'une telle façon que j'ai une envie d'y croire, surtout aux anges gardiens.
Puis lors de la lecture, il y a eu aussi les émotions, sentiments à travers les mots.
Autre point concernant ma lecture, je me suis demandée quand Toby / Lucky allait commencer sa mission car il a fallu attendre une peu plus de la moitié du roman pour y parvenir.

Lors de la mission, où deux religions se retrouvent en conflit, au fur et à mesure que ma lecture progressait, les fait à venir étaient prévoyants.
Bien sûr cette mission n'avait pas eulement le but de repentir Toby mais aussi d'essayer de lui ouvrir les yeux sur certains faits qui concerne son passé...


Je pense que j'essayerais de lire la suite en espérant que ce sera un peu plus développé ( pas de longue présentation du personnage) et je vais me répéter mais c'est un roman d'Anne Rice qui m'a été différent de ce que je lui connaissais.


Je remercie beaucoup
BOB et les éditions Michel Lafon pour cette lecture en partenariat :)
 
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